La criminalisation met les travailleuses du sexe en danger

In Canada, sex workers and their clients are criminalized under Criminal Code sections 213 and 286.1. The recent serial attacks on sex workers in Ottawa sadly show street-based sex workers’ vulnerability when they, their clients, and their work are criminalized.

In a criminalized context, street-based sex workers may not be able to take the time necessary to screen clients for fear they or their clients will be apprehended or charged. They may work where police can’t observe them, making them more vulnerable to being pulled off the street. In Ottawa we also see police continuing to harass and detain street-based sex workers under questionable pretenses. Sex workers tell POWER that much of the violence they experience comes at the hands of police.

More policing is not the solution. In the wake of these assaults, increased police presence in the area is likely, which may well increase sex workers’ vulnerability by pushing sex workers further to the fringes as they avoid surveillance and the chilling effect police have on client traffic.

We need to decriminalize sex work now.

POWER has three calls to immediate action to support sex workers and try to address the threat of violence against sex workers in our city:

  1. Suspend the application of anti-sex work laws.

If police refrain from applying any sex work laws in Ottawa, sex workers will be able to work in safer areas, in groups, and/or hire third parties to support their work (like security).

  1. Deliver emergency funding to community organizations that can help both prevent and offer support in the case of assault.

Peer-led and community-based organizations with training in harm reduction methods are more equipped than police to handle intersecting marginalizations in the Byward Market and Vanier (e.g., drug use, racialization, homelessness). Examples include Ottawa Street Medics, Centretown Community Health Centre, Somerset West Community Health Centre, & Minwaashin Lodge’s STORM.

  1. Bring back the eviction moratorium

Rising rent costs in Ottawa coupled with the recent return to evictions mean sex workers may take risks to secure the money needed to retain housing.

Sex workers have been marginalized by Canadian laws for too long. The time to decriminalize sex work is now.

The POWER Board

* A PDF of this statement is also available here! *

Annonce d’un partenariat de recherche COVID-19 avec l’Université d’Ottawa

Questionnaire COVID-19, Filets de Sécurité, et L’industrie du sexe dans la Capitale

[JUIN 2021]

COVID-19 a causé une crise financière ainsi que de santé globale qui n’a jamais été vu au paravent. Le gouvernement fédéral du Canada a adressé la hausse de pertes d’emplois en créant des programmes tels que la prestation canadienne d’urgence (PCU) ainsi qu’en agrandissant le programme de prestations d’assurance-emploi (PAE). Les professionnels du sexe ainsi que leurs alliés étaient incertains de l’inclusion des professionnels du sexe au sein de ces programmes à cause de leurs statut juridique marginal.

En réponse à la pandémie, Ottawa-Gatineau, Prostitutes of Ottawa-Gatineau Work, Educate, and Resist (POWER) ont déclenché un fond mutuel d’aide d’urgence en Avril 2020. POWER a distribué les fonds à l’aide de micro-subventions envoyés directement aux travailleurs professionnels du sexe et ont distribué des fonds de transfères à d’autres organisations supportant les travailleurs professionnels du sexe qui pourront distribuer ces fonds directement à leurs membres. Ce fond d’urgence c’est terminé à la fin de l’été 2020 après avoir distribué plus que $12,000.

Deux académiques militants impliqué avec POWER et d’autres organismes communautaires dirigé par des travailleurs professionnels de sexe qui ont distribués les fonds d’urgences ont reçu des bourses de la part du Conseil de recherche des Sciences Sociales et des Arts afin de supporter une recherche qui tente d’examiner comment les professionnels du sexe ont navigués les problèmes financiers dû à la COVID-19. En collaboration avec POWER, l’équipe de recherche s’entreprend à un questionnaire adressé aux professionnels du sexe dans la capitale de la région afin de mieux comprendre les conséquences économiques de COVID-19 sur les professionnels du sexe et sur comment il navigue les programmes de bénéfices sociaux crée en réponse à la pandémie.

Dirigeant ce projet de recherche est Ryan Conrad, un membre du comité de recherche de POWER ainsi que porte-parole des médias pour le fond mutuel d’aide d’urgence pour POWER, et Emma McKenna, qui était une bénévole membre du conseil avec Sex Workers Action Program (SWAP) Hamilton lorsqu’ils ont appliqué un fond mutuel d’aide d’urgence similaire. D’autres membres de l’équipe de recherche représentent des anciens membres et des membres actuels du conseil de POWER.

Ce juin, nous allons demander à des travailleurs professionnels du sexe dans la capitale de la région de participer à un questionnaire confidentiel en ligne de 10-20 minutes. Ce questionnaire sera entièrement en ligne et votre information d’identité personnel tel que votre nom et adresse n’est pas requise. Afin de recevoir un honoraire d’une somme de $50.00 pour le temps des participants, seulement une adresse courriel pour le virement Interac sera requis. Cette adresse courriel sera supprimée de tous les dossiers lors de la fermeture du questionnaire le 30 juin, 2021. Vous pouvez refuser de répondre ou bien de quitter le questionnaire à n’importe quel moment.

Une publication des trouvailles sera disponible au sein d’un rapport bilingue qui sera publier en automne 2021 et il sera disponible gratuitement sur le site web de POWER ainsi que dans leur dépôt de recherche.

Le questionnaire peut être compléter en français ou en anglais. Des informations additionnelles sont disponibles en ligne ici

Sincèrement,

Emma McKenna & Ryan Conrad

Informations additionnelles sur les chercheurs:

Dr. Emma McKenna est une stagiaire postdoctorale en Criminologie à l’Université d’Ottawa. Elle a travaillé en tant qu’artiste, militante, et éducatrice, au sein de mouvements multidimensionnels de justice sociales féministes, des mouvements ouvriers, et des mouvements queer.

Dr. Ryan Conrad est un stagiaire postdoctoral SSHRC en cinéma et arts médias à l’Université York en plus qu’un professeur à temps-partiel en étude des femmes et du genre à l’Université de Carlton. Il est un membre actif du comité de recherche POWER et a été instrumental dans le lancement du répertoire de recherche POWER en 2019.

CONTACTER
 
Si vous avez des questions au sujet de cette étude ou des procédures, ou bien que vous ressentiez des conséquences adverses par résultat d’avoir participé à cette étude, vous pouvez contacter les chercheurs primaires, Dr. Emma McKenna, à emckenna@uottawa.ca ou emmajmckenna@gmail.com, ou Dr. Ryan Conrad à conradr@yorku.ca, ou conradryanconrad@gmail.com. Cette recherche a été examinée et a reçue l’approbation d’éthique de la part du comité d’éthique de la recherche de l’université. Si vous avez des questions concernant la conduite éthique de cette étude, vous pouvez contacter le Bureau d’éthique et d’intégrité de la recherche, Université d’Ottawa, Pavillon Tabaret, 550, rue Cumberland, Pièce 154, Ottawa, ON K1N 6N5

Tél.: (613) 562-5387

Courriel: ethique@uottawa.ca.

Lettre d’annonce questionnaire COVID-19

Mise à jour de l’hiver 2021

Le conseil exécutif de POWER tient à remercier tou.te.s ceux et celles qui ont contribué au travail de POWER en 2020, en particulier ceux/celles qui ont fait un don et qui ont stimulé notre fonds d’urgence COVID-19. Grâce à votre générosité et à votre soutien, nous avons pu faire un don des milliers de dollars directement aux travailleur.euse.s du sexe dans le besoin grâce à des micro-subventions de 100 $. Nous avons également fait un à Willow’s and Ottawa Independent Companions pour soutenir leur travail d’urgence en faveur des travailleur.euse.s du sexe pendant la crise actuelle de COVID-19. Le fonds d’urgence de POWER est désormais inactif. 

En raison de la pandémie, nous n’avons pas été en mesure de tenir notre assemblée générale annuelle 2020 pour rendre compte à nos membres et organiser des élections le conseil. Nous craignons qu’une réunion Zoom (ou autre plateforme similaire) ne compromette la sécurité de nos membres. Nous espérons plutôt organiser une réunion en personne à l’été ou à l’automne 2021, en attendant la distribution du vaccin et l’amélioration des statistiques liées à la COVID-19 à Ottawa. En attendant, si vous êtes intéressé.e à vous impliquer dans l’organisation avec POWER, veuillez nous contacter via notre courriel powerottawa<at>gmail<dot>com.

Pour les initiatives de 2021, nous sommes ravi.e.s d’annoncer une collaboration avec les chercheurs de l’Université d’Ottawa, Emma McKenna et Ryan Conrad. Cette équipe de recherche comprend également des membres actuels et anciens de POWER et des membres du conseil. L’équipe recueille de l’information sur la façon dont les travailleur.euse.s du sexe ont ou n’ont pas eu accès à des programmes de remplacement du revenu d’urgence comme la Prestation Canadienne d’Intervention d’Urgence (PCU), la Prestation Canadienne d’Urgence pour étudiants et l’assurance-emploi (AE). Nous espérons que ces données aideront nos futurs efforts de plaidoyer en faveur de la pleine inclusion des travailleur.euse.s du sexe dans les programmes de prestations sociales destinés à tous les travailleur.euse.s.

Demande de fonds d’urgence

POWER lance un fonds d’urgence lors de la pandémie du COVID-19 pour apporter un soutien financier aux travailleurs-euses du sexe sous forme de subventions de 100 dollars. Nous savons que ce n’est pas beaucoup et que cela ne suffira pas pour vous aider à couvrir les grandes dépenses comme votre loyer, mais nous espérons que le montant allouer pourra vous supporter avec certaines dépenses d’urgence, comme l’achat d’épiceries ou de médicaments.
POWER n’est pas un organisme qui offre habituellement des services de soutiens, et nos efforts visent généralement à lutter pour la décriminalisation et contre la stigmatisation du travail du sexe au Canada. Nous ne fournissons généralement pas de fonds aux travailleurs-euses du sexe de cette manière, mais cette crise frappe nos communautés de façon très dure et le conseil d’administration a donc décidé de consacrer une partie importante de nos fonds pour vous supporter à travers cette période. Nous avons consacré 4 000 dollars à notre propre fonds d’urgence. Nous avons aussi fait un don de 4 000 dollars au programme Willow’s, et un autre de 2 000 dollars au fonds d’urgence du Ottawa Independent companions.
Si vous ou quelqu’un que vous connaissez souhaitez faire une demande pour notre fonds mais n’avez pas accès à l’internet ou à un compte de banque (pour recevoir un virement électronique), veuillez nous envoyer un courriel à powerottawa@gmail.com pour que nous puissions faire un arrangement alternatif.
Si vous souhaitez contribuer et faire un don au fond d’urgence, veuillez nous contacter à l’adresse suivante : powerottawa@gmail.com.
Nous aimerions remercier Maggie’s et Butterfly pour leur support dans le développement de notre fond d’urgence. Le partage de ressources est très apprécié.
Avec amour et en solidarité,
POWER

Mise à Jour du Conseil D’administration

Salut POWER !

En septembre, lors de notre assemblée générale annuelle, un nouveau conseil d’administration a été élu pour aider à relancer POWER et pour réorganiser le mandat afin d’assurer que l’organisme puisse répondre aux besoins des travailleurs-euses du sexe à Ottawa et à Gatineau. Vous nous avez dit que POWER devrait se concentrer sur l’engagement communautaire et soutenir le développement de liens solides entre les travailleurs-euses du sexe dans notre région. Après avoir pris un peu de temps pour s’établir, nous sommes maintenant prêts à se concentrer et à réorienter notre énergie vers ces priorités.

En décembre, nous avons soutenu et participé à la journée pour mettre fin à la violence contre les travailleurs-euses du sexe, nous avons planifié notre première rencontre sociale en février, nous avons également parlé de la décriminalisation aux étudiants du collège Algonquin et nous avons assisté à l’événement de réduction des méfaits organisé par Willow’s. Plus récemment, nous travaillons sur une stratégie pour soutenir les travailleurs-euses du sexe d’Ottawa et Gatineau lors de la pandémie du COVID-19. De plus amples informations sur cette stratégie suivras prochainement. Nous sommes impatients de continuer à développer nos relations avec les communautés locales de travailleurs-euses du sexe.

Nous avons décidé, en même temps que cette mise à jour, d’inclure quelques courtes biographies des membres de notre conseil d’administration.

Je suis Sophia Lilac (elle/elle, iel/iels).  Escorte locale et activiste.  Je travaille avec le ‘’Ottawa Independent Companions’’ (un collectif de travailleurs-euses du sexe) ainsi que pour des groupes queer de la région.  J’espère pouvoir aider à créer un monde plus compassionnel.

Zoey Jones travaille avec POWER en tant que bénévole et membre du conseil d’administration depuis 2014. Elle occupe actuellement le poste de trésorière. Zoey est étudiante de troisième cycle à l’Université de Carleton et fait de la recherche sur les clients des travailleurs-euses du sexe et les praticiens du BDSM, tout en se concentrant sur la lutte pour la décriminalisation et la déstigmatisation du travail du sexe et des sexualités marginalisées.

Brave Lady « si tu dois être une salope, sois sélective » Je ne sais pas où j’ai entendu ça, mais sa ma rejoin quand j’ai commencé mon voyage en tant que « sugar baby ». Je suis un « sugar baby » plus âgé et j’aime ce que je suis. Je suis intelligente, éduquée, sophistiquée et tellement heureuse.  Je suis confiante et timide ; une de ces introvertis qui se cachent devant vous comme une extravertie. Heureusement que je suis Gémeaux, lol!

Leah Bee est une militante qui se consacre principalement à la réduction des méfaits au sein de la communauté des utilisateurs de drogues. Organisatrice principale de ‘’Overdose Prevention Ottawa’’, et maintenant du Groupe de travail sur la réduction des méfaits (pour n’en citer que quelques-uns). Bee est une travailleuse du sexe et consomme des drogues depuis plus de dix ans. Bee parle sans détour de ses expériences de survie dans le commerce du sexe et de sa dépendance et espère qu’en agissant ainsi, la nécessité de la décriminalisation sera à nouveau mise de l’avant.

Matt, il,lui – J’aime les conversations sur la pizza, les chiens et la justice sociale. Je déteste les bios, mais je comprends leur besoin. Je suppose que vous voulez apprendre à me connaître… #voyeur. Voici quelques hashtags qui vous en disent un peu plus sur qui je suis #decrim #decrimsubstanceuse #abolishgender #décoloniser #i=i

Natasja, elle-elle – Je suis une étudiante en droit et une escorte qui aime les antiquités, la politique, la lecture, et les bas de cuisse avec la couture dans le dos. Je suis passionnée par la décriminalisation du travail du sexe et l’abolition de l’industrie carcéral (tout en portant des faux cils bien sûr). Je suis la plus jeune membre du conseil et j’ai hâte d’établir des liens plus étroits avec les travailleurs-euses du sexe de la région d’Ottawa/Gatineau.

En toute solidarité,

POWER

International Day to End Violence Against Sex Workers 2019

POWER joined sex workers, allies and advocates from Ottawa in recognizing December 17, the International Day to End Violence Against Sex Workers.

The event was intimate and powerful. Willow’s drop-in facilitator, Kristen, lead the naming ceremony of sex workers who were murdered or are still today missing. Josh from MAX Ottawa reminded us of the importance of community as we continue to advocate for full decriminalization. Leah, chair for POWER, shared some powerful thoughts on the intersection of drug using and sex working communities.

Violence affects, mostly, those of us who are at the intersection of multiple marginalized lived experiences. Sex workers, drug users, Trans women, women of colour, and immigrant/refugees amongst others. We cannot end the marginalization and victimization of all sex workers without also fighting trans-phobia, racism, stigma and criminalization of drug use, and xenophobia.

We hope to continue supporting local work that raises the profile of violence, and fights to eradicate it, so that sex workers can live lives that are meaningful to them.

We wish to thank the organizers, Willow’s Drop-In and MAX Ottawa.

In Solidarity,
POWER

AGM Update and Thank You!

Thank you so much to everyone who came out to the AGM—we ran out of chairs (and found more!), ran out of agendas, filled pages with ideas for things POWER 2.0 could prioritize, ate most of the food, and elected a new board of directors!

Posts from POWER on this page will be quiet until the new board has a chance to meet and decide our next steps and social media/communications plan. Minutes from the meeting will be posted soon for folks who were not able to attend, but are interested to see what we talked about.

Thank you to our attendees (and members!), to our speakers, to MAX for lending us the space and materials, to Planned Parenthood Ottawa for safer sex supplies to distribute, and to all of the individuals who gave time and energy to make this happen.

POWER AGM & Relaunch!

Venue Accessibility Info:
– The front door and the accessible bathroom both do not have access buttons (if folks are in a mobility device they may require the support of a peer to open doors), 2nd floor is how ever accessible by elevator.
– The second floor has a male, a female, and an all gender / gender neutral bathroom.
– The all gender / gender neutral bathroom has a needle deposit box, available for folks who may need to use it during their visit at 25one.
– We keep a stocked first aid kit on the second floor, and a Naloxone kit.